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REVUE Asylon(s)

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6. Exodes écologiques

L’environnement source de migrations

Sous la direction de

Chloé Anne Vlassopoulou

novembre 2008

ISBN : 979-10-95908-10-4 9791095908104

Les instruments juridiques et politiques existants permettent-ils la prise en charge des personnes déplacées suite à une dégradation environnementale grave ? Faut-il fonder la gestion des exodes écologiques sur un système de répartition des responsabilités ? Comment gérer les contraintes imposées par la complexité qui caractérise cet enjeu ?

Le présent numéro tente de renouveler les questions apparues ces dernières années au sujet des "réfugiés environnementaux". Plutôt que de prolonger un débat apparemment sans fin sur les qualifications et catégorisations de personnes en mouvement, les articles réunis ici s’attachent à analyser le phénomène des exodes écologiques en tant que situation d’urgence environnementale, sociale et politique.

Dans cette perspective, est publiée une sélection des contributions transmises en réponse à l’appel à manifestation d’intérêt lancée le 15 novembre 2007 par le réseau scientifique TERRA, dans le cadre de son axe de recherche « "Réfugiés" environnementaux ? » sous la direction de Chloé Anne Vlassopoulou(Université de Picardie, CURAPP, TERRA : chloe.vlassopoulou@u-picardie.fr).

Pour citer ce numéro : Chloé Anne Vlassopoulou (dir.), "Exodes écologiques - L’environnement source de migrations", revue Asylon(s).Digitales, n°6, novembre 2008 (Terra-HN éditions, ISBN : 979-10-95908-10-4 9791095908104) : http://www.reseau-terra.eu/rubrique154.html

Introduction

PARTIE 1 : Politisation d’un enjeu ... en quête de cadrage juridique

Cette partie retrace l’actualité politique de l’enjeu. Les initiatives venant du monde associatif et universitaire mais aussi des acteurs politiques européens et des instances internationales se sont multipliées ces dernières années sans pour autant aboutir à la reconnaissance officielle des exodes écologiques comme un problème public et à le faire inscrire sur les agendas politiques. Les différentes propositions, formulées en vue de cette reconnaissance et de la protection des personnes déplacées par les exodes environnementaux, ne sont pas parvenues à catalyser les volontés politiques nécessaires pour permettre le passage à l’action.|

PARTIE 2 : Entre l’homme et la nature : les migrations environnementales

Cette partie porte sur la globalisation de la dégradation environnementale et ses implications migratoires. Plus spécifiquement sont étudiés les déplacements humains induits par le changement climatique, les cadres d’actions envisageables et les pratiques gestionnaires mises en place par des autorités publiques et les populations concernées. L’effacement symbolique des frontières nationales, dans cette problématique, soulève des questions nouvelles quant aux interdépendances entre activités humaines, à l’identification des responsables et des victimes, aux moyens mobilisables pour fonder une action de protection et d’assistance.

PARTIE 3 : Le changement climatique comme source de migrations

À propos de la guerre d’Irak, de la situation spécifique des réfugiés au Liban et de la lutte nationale « au quotidien » à Badddawi au Nord Liban, les contributions renseignent différents aspects plus ou moins dramatiques de la vie des Palestiniens de la région. En effet, la situation catastrophique dans les camps d’urgence édifiés à la frontière irako-syrienne et l’absence de gouvernance efficace des camps et la fragmentation politique des palestiniens au Liban au Liban constituent quelques exemples des difficultés rencontrées par cette population. Tandis que la pérennité de la lutte nationale, certes sous des formes diverses, témoigne de sa capacité de résistance.