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Recensions

Recueil Alexandries

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07

avril 2012

Dorothée Serges

Compte-rendu du livre de Frédéric Piantoni, "Migrants en Guyane" (Actes Sud 2011)

auteur

Dorothée Serges, Docteure en Sociologie CREDAL, UMR7227 Chargée de cours à l’Université de Paris-Ouest, Nanterre la Défense dserges@univ-paris3.fr

résumé

Après un avant-propos de Fabienne Mathurin-Brouard, où est rappelée la position sud-américaine de la Guyane française, la composition de sa population et la voie vers laquelle elle tend : le multiculturalisme, le découpage de son livre propose deux parties partageant équitablement les 174 pages de l’ouvrage. Une première retrace l’histoire et les conditions d’arrivées des migrants en Guyane, une seconde organisée autour de quatre types de portraits et répartissant, équitablement toujours, 56 photographies. Ces quatre portraits-types présentent succinctement des parcours individuels, ceux des quartiers périphériques, le travail des femmes et un dernier sur les frontières Ouest et Est guyanaise.

citation

Dorothée Serges, "Compte-rendu du livre de Frédéric Piantoni, "Migrants en Guyane" (Actes Sud 2011)", Recueil Alexandries, Collections Recensions, avril 2012, url de référence: http://www.reseau-terra.eu/article1239.html

Frédéric Piantoni est maître de conférence en géographie à Reims (Champagne Ardennes), chercheur au CePeD-Centre de population et développement et accueilli par l’Institut de rechercher et de développement (IRD). Arpenteur des espaces frontaliers et de leurs communautés : bushinengues côté Maroni et brésiliennes côté Oyapock, il inscrit cet ouvrage dans la continuité de son travail de thèse [1] récemment publié [2] et portant sur les enjeux migratoires en Guyane française, enjeux centrés sur l’articulation entre pouvoirs, mobilités et espaces, saisissant, à partir d’échelles spatiales et temporelles distinctes, les modalités d’intégrations tant des populations communautaires que des espaces, cloisonnés – ou non – à l’espace national, hexagonal et européen.

Qui plus est, il est aussi l’auteur de rapports portant à la fois sur les conditions matérielles des résidents des quartiers dits insalubres et périphériques, donnant ainsi à voir les alternatives locales au logement – les cités, les squatts, les « marchands de sommeil  » [3] – ainsi que sur les formes de discriminations prégnantes et imprégnant les différentes populations et conditionnant les fragmentations socio-spatiales présentes sur le sol guyanais. Le caractère novateur de son ouvrage réside dans l’ajout d’un important corpus photographiques, noir et blanc et couleurs, commenté et « illustrant la portée émotionnelle et sensible de l’expérience migratoire » (85), corpus qui a fait l’objet d’expositions « mobiles » en France hexagonale, au Suriname et au Brésil, dans le cadre de l’année des outre-mer français.

Après un avant-propos de Fabienne Mathurin-Brouard, où est rappelée la position sud-américaine de la Guyane française, la composition de sa population et la voie vers laquelle elle tend : le multiculturalisme, le découpage de son livre propose deux parties partageant équitablement les 174 pages de l’ouvrage. Une première retrace l’histoire et les conditions d’arrivées des migrants en Guyane, une seconde organisée autour de quatre types de portraits et répartissant, équitablement toujours, 56 photographies. Ces quatre portraits-types présentent succinctement des parcours individuels, ceux des quartiers périphériques, le travail des femmes et un dernier sur les frontières Ouest et Est guyanaise. En guise de conclusion, la postface de Katia Kukawka, intitulée « entrecroisement des regards  », rappel la cohérence du parcours de l’auteur, le choix des photographies qui justifient ce parler d’entrecroisement à partir de l’échange mis en place par l’auteur avec les personnes rencontrées, dans l’optique de construire une « anthropologie partagée », telle que Jean Rouch l’appelait de ses vœux.

L’ouvrage chemine à partir d’une interrogation implicite : comment les populations communautaires et les différents espaces sont-ils intégrés ? Une photographie commentée d’un jeune bushinenge contre une peinture représentant l’abolition de l’esclavagisme rappelle l’histoire de la Guyane, liée tant à la colonisation qu’au marronnage. L’auteur interroge, à travers l’utilisation d’un téléphone portable par ce jeune homme, l’impact de la dynamique de la mobilité sur les populations locales. Deux points sont intrinsèquement dépendant de cette dynamique : l’influence de la modernité transposée dans le contexte guyanais ainsi que celle de l’immigration, constitutive du paysage humain actuel mais également objet de débats actuels (sociaux, économiques et politiques).

L’espace guyanais habité est celui du littoral, de Saint-Georges-de-l’Oyapock à Saint-Laurent-du-Maroni, bordé par des fleuves aux abords desquels résident des communautés Noirs Maronnes et Amérindiennes, et scindant trois Guyanes dont le Guyana (ex-Guyane anglaise depuis 1966), le Surinam (ex-Guyane hollandaise depuis 1975) et la Guyane française, département ultramarin (1946), puis région monodépartementale (1983). C’est son insularité qui va la distinguer des autre DOM que sont la Martinique, la Guadeloupe, Mayotte ou encore la Réunion.

Le volet migratoire de la Guyane s’inscrit dans le temps long, celui de l’histoire de la colonisation, de l’esclavage, des rushes aurifères, de la transportation, et, de la planification, celle du développement, d’abord démographique puis économique. À cet effet, l’auteur présente une carte figurant tous les groupes migrants vers la Guyane, selon les périodes et la fonction qu’il leur était attribuée dans ce contexte de développement et de progrès. Tardivement, à partir des années 1960, la Guyane devient véritablement une « zone attractive », notamment pour les migrants frontaliers.

L’impact de ces migrations sur l’accroissement démographique est qualifié d’exponentiel, calculé à partir de trois indicateurs que sont : les migrations – 28 000 habitants en 1954 et 229 000 en 2007 –, la croissance démographique en tant que telle (4% par an) et l’accroissement naturel (28‰). Dans cette configuration la structure démographique de la Guyane s’apparente à celle d’un pays en voie de développement, bien que la main mise institutionnelle, républicaine et rattachée à l’hexagone, soit à rapprocher des pays développés. L’auteur avance alors que « ce contexte social est producteur de discriminations directe et d’essentialisations communautaires  », car pensé en fonction des cadres législatif et économique, producteurs de marginalités.

L’insertion économique des populations, qu’elles soient migrantes ou issues de l’immigration, relève de facteurs structurels : la chute du PIB par habitant, la segmentation du marché du travail, où la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) concentre plus de 50% de la masse salariale et le secteur tertiaire (BTP, services aux personnes) regroupant des personnes – migrants transfrontaliers notamment, mais pas uniquement – dont le niveau de formation est faible (primaire, collège), voire inexistant (analphabétisme). Ces niveaux renvoient aux pays d’origine et conditionnent alors l’intensification de leur exclusion. Les stratégies d’insertions passent alors par la marge : informalité et « buisness » alimentés par la mise en place de réseaux, comme autant de production de déviances visant au dépassement des discriminations d’accès à l’emploi légal.

À ces discriminations se superposent celles des conditions d’accès au logement, elles aussi tributaires de la mise en place de stratégies alternatives. L’État est détenteur de 92% du foncier départemental et les places dans l’espace urbain se négocient à hauteur de celles de la première couronne parisienne. Ainsi, se développent des pratiques de sous-location et de mise en place de véritables entreprises liées à l’hébergement, profitant de la précarité de certaines catégories de migrants, notamment les plus récents. De fait, ils se retrouvent en situation d’invisibilité, sociale et physique, résidant majoritairement dans des quartiers périphériques et insalubres, que peut provisoirement neutraliser la constitution et le maintien de réseaux d’interconnaissances.

Pour intégrer l’économie, les migrants usent donc de « stratégies alternatives de production de revenus » (Bourgois, 1995 [4]) lorsqu’ils ne possèdent pas d’autorisation légale de séjour, alors que ceux régularisés s’adaptent sur le marché local en élargissant leurs réseaux, visant alors la mise en place d’échanges transnationaux. On parlera alors de circulations et de mobilités ou encore de « circulations migratoires » car liées à la proximité – ou pas – de leur pays d’origine, dans lequel ils retournent avec une fréquence de deux fois par an. Ces espaces de circulation concentrent donc les marchandises, auxquels se superposent ceux des transferts d’argent, par l’intermédiaire de Western Union, notamment vers le Brésil ou encore la Chine, n’épuisant pas le champ des possibles, et fonctionnant sur la base des différences entre les sommes transférées (mandats et remises) entre les pays. Les importations de produits spécifiques (agro-alimentaires) permettent de contourner les espaces douaniers, notamment pour les deux pays cités et d’optimiser leurs ressources quotidiennes.

Cependant, la situation d’attente dans laquelle se retrouvent les migrants, tolérable sous certains aspects ne l’est pas du point du vue du droit à la personne, sur un territoire où prévalent les dispositifs de reconduites communs avec ceux de l’hexagone. Même dans cet espace transitoire, la volonté migratoire est mue par des perspectives économiques traduites dans des parcours individuels, variables en fonction des périodes et des politiques migratoires (les années 1980 sont marquées par l’arrivée d’Haïtiens, de Brésiliens et de Guyaniens représentant 80% aujourd’hui des nationalités étrangères recensées) ainsi que des déterminants sociaux (milieu d’origine et d’appartenance).

Des motifs migratoires hétérogènes sont également présentés, pour chacun des groupes précités, notamment les contextes politiques et économiques poussant à la migration. Pour Haïti, l’auteur présente à la fois les périodes où le pays connaît des crises politiques sociales, économiques et récemment écologiques expliquant le « choix » d’émigrer vers la Guyane, à défaut de pouvoir se diriger vers les États-Unis ou le Canada, où les réseaux familiaux et communautaires comptent alors fortement pour la qualité de leur intégration socioéconomique. Pour le Brésil, les candidats à la migration sont majoritairement originaires des États du Pará, de l’Amapá et aujourd’hui du Maranhão, en raison la fois des clivages économiques existants entre cette partie Nord d’un pays des Sud, le niveau de vie d’un pays des Nord tel que la Guyane et la proximité de ces deux espaces, que seul un fleuve sépare. Les périodes migratoires sont concomitantes avec le développement des infrastructures guyanaises ainsi que des activités aurifères. Le Surinam enfin, pays transfrontalier, au même titre que le Brésil, conjugue à la fois des crises politiques (processus de décolonisation, guerre civile) avec un fort attrait pour le niveau de vie voisin où les conditions matérielles d’existence sont également plus favorables. A cet effet, l’auteur a élaboré une carte extrêmement précise recensant tous les villages des groupes bushinenge présent sur le Maroni ainsi que leurs migrations en temps de crises.

L’intégration sociale des différents groupes présents sur le sol guyanais ainsi que de ces migrants, qu’ils soient récent ou non, renvoie à la stratification déjà existante, celle liée à l’assimilation à des valeurs républicaines ainsi qu’à la créolisation. Cette dernière contribue à la formation de l’identité ethnique du groupe créole. Ils se distinguent en cela des groupes ethniques. La logique coloniale renforce la hiérarchie dans cette stratification et place dans les cadres de l’administration les colons blancs, puis créoles, laissant dans les marges les populations pensées comme les « plus sauvages », telles que les Amérindiens ou encore Noirs Marrons, qui eux ont refusé l’assimilation. La stratification socioéconomique reflète donc à la fois le degré d’intégration des populations ainsi que la place que chacune d’elle occupe sur le marché du travail, ethnostratifié. Dans la logique de cet ensemble, la peur de l’invasion et de l’infériorité numérique du groupe créole les pousse vers une crise puis un replis identitaire alors qu’à l’inverse, les groupes immigrés, précise l’auteur, « développent des stratégies d’intégration économiques fondées sur le renforcement de la cohésion identitaire  » (72). C’est donc dans ce cadre que l’on doit comprendre le débat actuel sur l’immigration, et non à partir de celui sur l’intégration sociale.

Un dernier point concerne l’intégration relève de la logique de la conformité avec le modèle métropolitain et de sa persistance dans le temps. En effet, le processus d’assimilation subit des transformations aux vues des crises, notamment celle économique des années 1990 (montée du chômage, du sous-emploi et de l’exclusion sociale) qui va renforcer les nationalismes locaux, notamment créoles, prônant alors le droit à la différence (entre les groupes mais également vis-à-vis de la tutelle hexagonale), conditionnant l’émergence de mouvements xénophobes et discriminants visant les migrants les plus récents. La diversité culturelle en Guyane ne conduit pas au multiculturalisme, que traduit le cloisonnement ethnique, tant spatial que social.

Ce sont les portraits présentés par l’auteur qui nous permettent alors de « lire » les cloisonnements : les portraits biographiques, ceux des quartiers, des femmes ainsi que des frontières. Cette seconde partie fonctionne, telle une démonstration photographique, à la manière dont les chercheurs anglo-saxons (Margaret Mead et Gregory Bateson, 1942 ; Collier, Jr. John, 1967 [5]), ou plus récemment français (Sylvain Maresca, 1996 ; Sylvaine Conord, 2000 [6]), l’ont développés. La démarche de l’auteur est participante, rendant visible les invisibles, où les différents groupes de migrants présentés dans la première partie se retrouvent dans chacun des portraits et où de longs commentaires et entretiens tiennent lieux de contextualisation et de modalités de compréhension des différentes situations présentées.

Les parcours proposent quinze photos, essentiellement des portraits d’hommes, des travailleurs (orpaillage, colportage, couture, commerçants, travailleurs sur les chantiers), des lieux d’habitats et de familles recomposées et des modes de transports fluviaux. Ils sont Haïtiens, Guyaniens, Brésiliens, Hmong, Bushinenges ou encore Surinamais, parfois en famille et dont la majorité rend compte des conditions d’accès à l’emploi. On retrouve alors les migrants brésiliens sur un arrière fond de chantier de construction ou encore sur un site d’orpaillage, à moins que ces derniers ne soient surinamais. La majorité de ces portraits relève de plans rapprochés où le regard des protagonistes interpelle le lecteur, l’invite à venir, ne serait-ce que le temps d’un instant, partager leur quotidien, leur vie. Lawrence, couturier brésilien du quartier de la Mathina déroge à cette règle et opte pour un regard tourné vers sa machine à coudre, la caressant sous forme de rite symbolique visant à remercier sa présence, son utilité, sa fidélité.

Les portraits des quartiers comportent seize photographies, oscillant entre les habitants et habitantes, le quotidien dans les quartiers (vente informelle, adhésion à un culte religieux, défilé musical dans les rues du centre de Cayenne) des populations dont les pays d’origine sont le Surinam, le Brésil ou encore Haïti. Ils se nomment la crique, Chicago, la Mathina Cogneau-Lamirande, Balata-Ouest ou encore Sablance. Ils sont le reflet des conditions de vie, conditions d’accès et matérielles. Ils sont tous situés en périphérie des principales villes, à moins que l’auteur n’ai fait le choix de montrer l’animation des centres de celles-ci, ceux de Cayenne et Saint-Laurent-du-Maroni, notamment pendant la période du carnaval. Les plans sont plus larges, on se détache du regard prégnant des protagonistes pour entrer dans une partie de leur quotidien, de leurs joies, de leurs déplacements et des éléments ponctuant ces derniers. On retrouve ainsi les boîtes aux lettres à l’entrée de Balata-Ouest, signe caractéristique de la dynamique d’installation des populations.

Les femmes, migrant plus récemment pour des raisons majoritairement économiques, sont présentées à partir de leur activités quotidiennes, où les quatorze photos oscillent entre plans larges et rapprochés, des barwomens, manucures, commerçantes, coiffeuse, artisanes – couac – ou celles présentes dans les espaces domestiques, toujours accompagnées de leurs enfants. Elles sont Saamakas, Brésiliennes, Péruviennes, Dominicaines, Hmongs ou encore Haïtiennes. Un des traits caractéristique des ces dernières est le caractères fort de leur personnalité qui transparaît derrière ces clichés, des « rocs » solides sur lesquels se base l’édifice familial. Carmen par exemple, vendeuse surinamienne sur le marché de Cayenne se tient droite, revendant des sacs de riz de 25 kilos qu’elle transporte entre Paramaribo, Saint-Laurent, Kourou et Cayenne. Alors que son bras droit maintien l’un d’entre eux, son regard fuit vers la droite également, comme si elle invitait, autoritairement, le client à s’arrêter...

Un dernier portrait est celui des frontières, composé de onze photographies présentant les résidents des espaces frontaliers séparés par les fleuves Maroni et Oyapock, situés sur l’étendue des frontières, fluviales et transamazonienne. De larges panoramiques sont alors proposés par l’auteur, rendant compte de l’immensité de ces espaces, du vide humain et industriel qui les sous-tend, et de la pauvreté des habitations qui les jalonnent. Ainsi on découvre les familles brésiliennes de Saint-Georges-de-l’Oyapock, résidant dans des maisons en bois, bâties sur des terres en latérite, à proximité du fleuve frontière avec le Brésil. Ce dernier portrait nous permet de faire le lien entre des situations individuelles et familiales avec les conditions de vie dans un quartier particulier, des activités exercées pour survivre dignement, parfois avec de grandes difficultés, « sur le fil de la pauvreté » (Bourgois, 1995).

L’utilisation des photographies fait le lien entre les éléments développés dans la première partie et leur visibilisation dans la seconde. On peut émettre deux suggestions sur cette utilisation, la première concernant la catégorie genre, qui renvoie finalement à la catégorie femme et qui aurait donc pu être appelé autrement. La seconde est le manque d’informations visuelles sur les migrants installés dans les quartiers centraux, voir dans la première couronne (HLM), de Cayenne, mais aussi de Kourou, qui manque de visibilité. Cet ouvrage n’en reste pas moins innovant et mérite qu’on s’y arrête, le temps de comprendre les modalités de fonctionnement des migrations vers la Guyane française, ainsi que de l’intégration des migrants, aux structures locales et nationales.

NOTES

[1] Frédéric Piantoni. 2002, Pouvoir National et acteurs locaux : l’enjeu des mobilités dans un espace en marge, le cas de la Guyane française. Paris, IHEAL.

[2] Frédéric Piantoni, 2009. L’enjeu migratoire en Guyane française. Coll. Espace Outre-mer, Matoury, Ibis Rouge, 448 p.

[3] « Qualification métaphorique du propriétaire bailleur louant des pièces à des tarifs prohibitifs » (23).

[4] Bourgois Philippe. (1995)2001. En quête de respect. Le crack à New York. Paris, Seuil.

[5] Mead, Margaret & Bateson Gregory. 1942. Blinese Character, a photographic analysis. New York, Académnie des sciences de New York, Wilbur G. Valentine Editor, vol II ; Collier, Jr. John, Malcom Collier, Foreword (préface) par Edward T. Hall. 1986. Revisited and explanted edition (1ère Edition par Holt, Rinehart & Winston, 1967). Visual Anthropology : photography as a research method, Ed University of New Mexico Press.

[6] Maresca, Sylvain. 1996. La photographie. Un miroir des sciences sociales. Paris, coll. Logiques sociales, l’Harmattan ; Conord, Sylvaine 2001. fonctions et usages de la photographie en anthropologie. Des cafés bellevillois (Paris XXème) à l’île de Djerba (Tunisie) : échanges entre des Juifs d’origine tunisienne et une anthropologue-photographe. Thèse de Doctorat (dir. Carmen Bernand), Université de Paris 10, Nanterre.