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Transdisciplinarité, humanisme, éducation, technologie et faits sociaux (2016/...)

Présentation du programme "Transdisciplinarité, humanisme, éducation, technologie et faits sociaux"

Responsable :

florent.pasquier@gmail.com

Quoi ?

L’orientation générale de ce programme vise à s’intéresser à la façon dont sont prises en compte les dimensions humaines, environnementales et transdisciplinaires dans l’évolution des process culturels, éducationnels et sociétaux. Prégnante, la dimension technologique (informatique, réseaux, objects…) peut trouver toute la place qui est la sienne dans les problématiques abordées. Il s’agira par exemple et dans notre optique de se confronter aux « défi sociétaux »qu’encouragent à relever les textes d’orientation officiels, comme la « Société de l’information et de la communication », ou encore les « Sociétés innovantes, intégrantes et adaptatives » (ANR 2016), en les replaçant dans un contexte avant tout humain et écologique.

Le programme s’intéresse donc à plusieurs objets de recherches. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer, sans exhaustivité :

  • L’Education humaniste en lien avec les dimensions du « Croitre et Transmettre »
  • Les Pédagogies ET les didactiques (ainsi que leurs articulations)
  • La praxéologie et l’axiologie
  • Le domaine des « Transformations personnelles, collectives, sociétales » lié au développements personnel, professionnel, collectif …

Comment ?

Du point de vu méthodologique, ces objets gravitent donc souvent autour de trois pôles dont les interactions pourront également être étudiées, et qui sont les pôles de l’individu, du groupe et du corps sociétal. Ce programme est donc sensible aussi bien aux apports des sciences de l’information que de ceux des sciences de l’éducation, mais encore de ceux proposés par les sciences du corps, de l’être et de l’esprit : le « bien-vivre » ensemble, le co-développement, la médiation, la communication nouvelle et vivante, la neurobiologie - cognition, cartes mentales - … Ceci conduit à étudier les approches décrites comme holistiques ou intégrales et à les croiser avec d’autres disciplines, plus anciennes, comme la philosophie, et plus modernes, comme les recherches sur la conscience.

En effet, l’une des finalités confiées à l’université n’est-elle pas de pousser et d’explorer les marges et les frontières de la science de façon intégrative et novatrice ? C’est d’ailleurs ce que préconise le cadre scientifique proposé par le Centre International de Recherches et d’Études Transdisciplinaires (CIRET) lors de la déclaration de Venise du 7 mars 1986 : “La science face aux confins de la connaissance”, reconnaissant la nécessité d’allier savoirs scientifiques et traditionnels. Cette démarche suit le postulat selon lequel la liberté de la recherche et le non conformisme intellectuel sont des modalités pouvant permettre l’évolution des connaissances. Il faut savoir être pertinemment impertinent, ne pas rester dans la co-citation et la répétition, afin de (re)trouver des axes d’avancées et de découvertes potentiels. Tout ceci en conservant une attitude responsable et en appliquant une méthodologie rigoureuse dans un souci constant d’éthique et d’objectivité scientifique. Ces thématiques se déploient d’ailleurs dans la société civile et touchent le grand public, notamment par le biais des mass media. La recherche universitaire française en ces domaines pourrait avoir le devoir de s’y intéresser.

Pour qui ?

Ce programme concerne donc toute personne et tout collectif se sentant interpellés par les conséquences des grands bouleversements que nous connaissons, et par les moyens mobilisables pour en devenir acteur plutôt que sujet.

Étapes de travail

A terme, une publication à partir des éléments collectés dans le programme pourrait être envisagée (Asylon, collection SHS ou collection HNP).