Entre 2003 et 2008, le Maroc, la Tunisie, la Libye et l’Algérie ont adopté de nouvelles législations s’appliquant à l’entrée et au séjour des étrangers, ainsi qu’à leur sortie. On peut légitimement s’étonner de la concomitance de l’adoption de ces lois dans un espace qui, contrairement à celui de l’Union européenne, n’est pas unifié, communautarisé, ni même harmonisé. En fait, bien davantage qu’à un rapprochement horizontal des législations, c’est à une transposition verticale du droit européen régissant les migrations à laquelle on assiste au Sud de la Méditerranée. Ces pays sont désormais intégrés dans un processus juridico-politique qui vise à réformer leur droit des étrangers en transposant (...)
Migrations | Répressions | Xénophobie | Algérie | Afrique | Europe - UE | Maroc | Sociologie | Science politique | Droit | Externalisation | Subsahariens |Depuis 2008, la population tunisienne est entrée en résistance notamment dans les territoires d’exploitation du phosphate à l’ouest du pays, près de la frontière algérienne. La police et l’armée tunisiennes ont tout fait pour couper ce territoire du reste du monde. Mais les migrants tunisiens à l’étranger ont joué un rôle majeur pour briser l’embargo en utilisant les nouvelles technologies de communication. Ce constat dressé dans un article de 2009 par Helmut Dietrich est actualisé ici par un nouvel article de janvier 2011 dans lequel il évoque l’incidence de cette révolution sur la société voisine de l’Algérie. Etat : traduit (allemand // (...)
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