Cet article examine l’intersection entre la surveillance numérique et l’archivage photographique. Il argue que la surveillance moderne, intégrée dans les domaines médiatiques et politiques, trouve ses racines dans la reproductibilité photographique. L’étude montre comment la surveillance actuelle est vécue à travers des actes de capture et de contre-capture, tels que les captures d’écran. Bien que la relation entre surveillance et photographie soit évidente, cette dernière est sous-représentée dans les études sur la surveillance. L’article critique Michel Foucault pour avoir ignoré le rôle des médias, et souligne la nécessité de réconcilier surveillance et spectacle à l’ère numérique. (...)
c-principale | c-droite | Surveillance | Anthropologie | home-alex | Info-com | Photographies | Epistémologie | Humanités numériques plurielles | Informatique-numérique |La menace qu’Internet et les technologies numériques de l’information et de la communication en général font ou feraient peser sur la vie privée soulève de nombreux débats, tant dans la presse qu’au niveau politique. L’affaire Snowden en 2013, puis l’adoption en 2016 du Règlement général de protection des données (RGPD), ont renforcé la visibilité de ces controverses dans l’espace public. Cette thèse part d’une triple interrogation : pouvons-nous définir ce qu’est la « vie privée », existe-t-il un consensus autour de la question, et ce consensus évolue-t-il avec des évolutions de notre milieu technique qui affectent nos modes de communication, et donc d’intrusion dans celle-ci ? En (...)
c-principale | Europe - UE | home-alex | Donnée personnelle | Informatisation |Cet article était, à l’origine, l’extrait d’un cours sur les dimensions numériques de la science politique donné en 2022 au Département de science politique (UFR 11) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, destiné au format « Support de formation » dans la typologie documentaire des Cahiers Costech. Mais les commentaires de relecture m’ont amené à modifier largement les premières versions proposées à la revue et à introduire une hypothèse d’interprétation des difficultés de reconnaissance du capitalisme de surveillance ; par suite, l’article ci-dessous est inédit, relève plus de la recherche que de l’enseignement et prend donc la forme éditoriale d’un « working paper » dans les Cahiers (...)
c-principale | Impérialisme | Souveraineté | Surveillance | Anthropologie | home-alex | Info-com | Citoyenneté | Humanités numériques plurielles | Capitalisme de surveillance et d’influence | Bases de données | Culture numérique |Le microciblage politique favorise la mise en place d’un cercle vicieux renforçant le capitalisme de surveillance : le capitalisme de surveillance fonctionne grâce à la collecte massive de données personnelles ; ces données, analysées par les logiciels de délégation, alimentent des modèles prédictifs ; ces modèles permettent un microciblage ultraprécis, utilisé à des fins politiques pour influencer les électeurs et remporter des élections. C’est un outil particulièrement efficace en permettant aux candidats de diffuser des publicités personnalisées. Ce système profite avant tout aux cabinets de conseil qui développent et vendent ces outils de microciblage, se légitimant par leur (...)
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